Ñторінка: 1
À ma lointaine
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2011-10-24 (7460 афішуваннÑ)
Adorable femme des neiges
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2011-10-01 (8699 афішуваннÑ)
Amour délice et orgue
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2005-12-09 (11062 афішуваннÑ)
Ancêtres
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-08-05 (7685 афішуваннÑ)
Après tout
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2011-10-01 (6863 афішуваннÑ)
Feu Fou
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-28 (7813 афішуваннÑ)
La main du bourreau finit toujours par pourrir
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2005-12-09 (22170 афішуваннÑ)
La main passe
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-28 (6944 афішуваннÑ)
La nuit hurle
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2011-10-24 (6076 афішуваннÑ)
La rose future
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2005-12-09 (6806 афішуваннÑ)
Les mots-flots
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-10-02 (9321 афішуваннÑ)
L’heure mauve
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2011-10-24 (6156 афішуваннÑ)
Main d’œuvre
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-29 (6795 афішуваннÑ)
Marthe
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-11-10 (7270 афішуваннÑ)
Mésange
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2013-10-02 (5362 афішуваннÑ)
Nos yeux s’ouvrent
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-29 (6902 афішуваннÑ)
Nous n'avons plus de temps
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-29 (7066 афішуваннÑ)
On sème...
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-08-06 (6478 афішуваннÑ)
Par mes mains
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-28 (6163 афішуваннÑ)
Pellan à la fenêtre
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2013-10-02 (5312 афішуваннÑ)
Roman noir
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-08-05 (6174 афішуваннÑ)
Roses et ronces
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-29 (10410 афішуваннÑ)
Sang et or
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-09-28 (6644 афішуваннÑ)
Une dernière vague...
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-08-05 (6667 афішуваннÑ)
Une image perdue...
: ÐŸÐ¾ÐµÐ·Ñ–Ñ 2010-08-05 (6321 афішуваннÑ)
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Ð‘Ñ–Ð¾Ð³Ñ€Ð°Ñ„Ñ–Ñ Roland Giguère
Né à Montréal en 1929, Roland Giguère étudie la typographie, la gravure et la lithographie à l'École des Arts graphiques de Montréal puis à Paris. Animé par l'amour du livre, il fonde, en 1949, les Éditions Erta, d'où naîtront plusieurs dizaines de beaux ouvrages faits de mots et d'images. Il retourne plusieurs années à Paris puis revient au Québec où il sera maquettiste et professeur en arts graphiques. Au cours de ces années, Roland Giguère publie plusieurs recueils de poèmes.
La publication, en 1965, d'une rétrospective de ses poèmes, L'Âge de la parole (1949-1960), marque une étape majeure dans la poésie québécoise, cristallisant les mouvements sourds puis l'effervescence qui animent la société d'alors.
Roland Giguère prend place aux côtés de Gaston Miron, de Paul-Marie Lapointe et des poètes de l'Hexagone. Giguère est lu, étudié, célébré; son œuvre est couronnée de nombreux prix.
Mais la force créatrice de Roland Giguère se déploie autant dans la dimension de son œuvre dessinée, gravée ou peinte. Au cours des trente dernières années, il continue d'écrire, mais son œuvre sera faite davantage de peintures et d'estampes. Il recevra le prix Borduas, en 1982, pour ses réalisations picturales, puis, en 1999, le prix David, pour sa poésie. Il sera ainsi, avec Fernand Dumont, le seul Québécois récipiendaire de deux prix du Québec dans des disciplines différentes.
Poète «naturel», selon Gaston Miron, Roland Giguère écrivait spontanément et retouchait peu, comme dans son œuvre picturale. Il a pourtant produit une œuvre empreinte de profondeur et d'élans universels, riche en même temps de clins d'œil et de séductions, de gravité et de plaisirs de la langue. Œuvre d'un enlumineur suprême, amoureux du papier, de l'encre et des couleurs.
Il nous a quittés en août 2003.
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